imagine et rêve

Ah! Véronique ou Bénérice...

Inconnue des évangiles, son existence est évoquée quelques siècles apres par le Vatican, où un pèlerin inconnu aurait déposé un linge sur lequel l'ombre d'un visage ainsi que des traces de sang étaient perceptibles

Véronique, lors de la montée du Christ sur le Golgotha , aurait essuyé le visage ensanglanté du prophète martyrisé avec un linge qui aurait gardé l'impression de son visage.

Le nom serait issu de Vera Icona (eikon) = Vraie Image.

Elle serait reconnue - pour cette raison - Patronne des photographes.

Si diverses églises conservent un voile qualifié de "voile de Véronique", peintres et sculpteurs  se sont inspirés de cet épisode. Une statuette en bois polychrôme du XIV ou XVème siècle représente la sainte exhibant le voile, est visible au musée Mandé à Riom (63).

Le  tableau monochrome - ci dessus -  est visible dans une chapelle sud de la cahédrale de Clermont-Ferrand  - chapelle Ste Thérèse - ( à gauche de la chapelle: interrupteur). C'est un "trompe-l'oeil" aux deux sens du terme: si l'on fixe bien le visage : les yeux sont tantôt ouverts, tantôt fermés : habile exercice de peinture du XIXème siècle ?

Ce ne peut être une reproduction du Mandylion ou Image d'Edesse : image du Christ peint de son vivant sur une pièce de coton blanc, car  la couronne d'épines atteste du martyr en cours.

Mosaîques et peintures reproduisent cette relique.

Ref.:      - le voile de véronique wikipedia

               - spiritualité chrétienne.com    le mandylion

               - le clan des Vénitiens ARCHIVES (7) BLANRUE DANS HISTORIA :"La multiplication des reliques : un miracle !" (01/01/2006 - 709))    ... lecture recommandée et jubilatoire...

Dés1900, avec l'exposition universelle de Paris, la carte postale, en tant que nouveau média, prend un essor considérable. Les journaux illustrent les textes par des dessins, des croquis ou des peintures réalisées souvent avec talent, mais subjectives. La photo-carte postale permet de fixer pour la postérité des évènements marquants de ce début de siècle: manifestation politique, artistique,des scènes typiques de la vie quotidienne, des portraits de personnages célèbres, ou phénomènes de foires. Les actrices de théatres défilent devant l'objectif, des photos érotiques circulent sous enveloppe...

Les commerçants l'exploitent en se faisant photographier sur le pas de leur magasin avec leurs employés et même quelques clients.

La boulangerie et son personnel

le bistrot, son garçon, le patron ? la caissière et la serveuse

le café-restaurant avec salle de billard

Le chapelier avec ses vendeuses - dont une parente de Zizette, sa tante ?

Et le coursier, la vendeuse  et la patronne ? du magasin de café

"Au planteur de Caïffa"

situé à l'angle de l'avenue Charras et de l'avenue des Grande-Bretagne

- enseigne disparue apres la guerre de 1914 -

photo trouvée aux puces - format 13*18cm - sur cartonnette.

au verso : la miouze  pontgibaud  ets Grelet ( ~1930-40)

   La cloche tinta. Les têtes se courbèrent ; il y eut un silence .Aux éclats de l'orgue, les chantres et la foule entonnèrent l' Agnus Dei ; puis le défilé des garçons commença ; apres eux, les filles se levèrent . Pas à pas, et les mains jointes, elles allaient vers l'autel tout illuminé, s'agenouillaient sur la première marche, recevaient l'hostie successivement, et dans le même ordre revenaient à leur prie-Dieu . Quand ce fut le tour de Virginie, Félicité se pencha pour la voir ; et, avec l'imagination que donne les vraies tendresses, il lui sembla qu"elle était elle-même cette enfant ; sa figure devenait la sienne, sa robe l'habillait, son coeur lui battait dans la poitrine ; au moment d'ouvrir la bouche, en fermant les paupières, elle manqua s'évanouir .

                                              Gustave FLAUBERT - Un coeur simple.

une adresse blog :

http://actualitte.com/blog/hervebel/2011/06/une-communion-en-province/

De l'album de famille : photographie de 1948-50 .

Epreuve définitive, retouchée, au pinceau? par notre Harcourt local.

Belle présentation dans une pochette imitation croute, cousue.format ~9-13

Dans la pochette, cousue, sont jointes : 3  "épreuves sans retouches - noircit à la lumière", épreuves non fixées, remises au client afin qu'il puisse faire son choix.

Henri GENDRAUD, né le 31 07 1889 est le fils de Alfred GENDRAUD .(1854-1921) (voir http://0z.fr/Z5oUf ). Il a repris l'entreprise de son père à sa mort . Il a obtenu un brevet de maitrise le 20 06 1949. Il a arrêté son activité au début des années 60.

Plaques photographiques offertes par mon fils chineur.

Plaques négatifs 7*7     

Du temps où les magasins de presse vendaient des photographies originales.

   "D'heure en heure, l'eau envahit les berges, les caves et les rez de chaussée. Elle jaillit des trottoirs et s'infiltre dans les transformateurs électriques, plongeant dans le noir une grande partie de la rive gauche. Tour à tour, les usines, les chemins de fer, le tramway et le métro, fierté de la ville, sont paralysés. Le 21 janvier, quand est inondée l'usine à air comprimé qui alimente les horloges publiques, le temps s'arrête à 22heures 53.

    "Personne n'avait prévu la catastrophe, sans précédant depuis 1658. Le préfet Lépine organise la résistance. Il enfile bottes de cuir et pantalon ciré pour venir en personne au secours des populations sinistrées, tout en appelant les militaires à la rescousse. De Brest, Dunkerque et Toulon, les marins débarquent avec de curieux canots en bois et en toile : légers et démontables, les "Berthon", du nom de leur inventeur, peuvent emmener des douzaines de personnes et rendent de grands services; [...]

   Dans l'épreuve, la ville se mobilise. On construit des passerelles et des digues de fortune [,...]

Dans ce combat contre le fleuve, un bel élan de solidarité se forme, à l'image des femmes de la Croix-Rouge qui se relaient pour porter repas chauds et vêtements aux plus démunis. Les soupes populaires font leur apparition.

La ville respire enfin le matin du 29 janvier, lorsque la Seine amorce sa décrue...."

  Dans les archives secrètes de la police - Sous la direction de Bruno Fuligni

                                                                        Ed. FOLIO n°5313